A new world for a new life {* PV Galabriel

Une nouvelle vie était en perspective. C'était ce qu'Elena recherchait ardemment maintenant qu'il ne lui restait plus que sa mère... D'ailleurs heureusement qu'elle l'avait encore, que ferait-elle sans elle ? Seulement ça ne faisait pas tout. Elle avait voulu habiter dans un désert, sans eau sans rien, pour se trouver moins monstrueuse. Mais elle aurait fait jaillir l'eau des nappes phréatiques... Remarquez, ça aurait été une bonne action pour les habitants de ce désert... Sauf que Lena n'est pas faite pour les bonnes actions. Elle vit tout d'abord pour elle ! Elle veut bien faire un petit geste de temps à autre, mais... elle n'ira pas mettre sa vie en l'air pour autrui. C'était totalement exclu...

Ici, Lena se sentait seule. Elle avait bien fait la rencontre de Robìn, mais... elle avait l'impression que la jeune fille la fuyait. Tout le monde la fuyait en fait. Peut-être mise à part son moniteur Steven, mais c'était purement commercial, elle voyait bien qu'il n'en avait rien à faire d'elle. Dans ces moments là, il y avait Nirvana... qu'aurait-elle fait sans elle ? Rien, très certainement. Elle se serait jetée à la mer et l'aurait forcé à l'engloutir, elle aussi. Pourquoi la mer a-t-elle voulu la sauver si elle avait voulu engloutir son père ? Pourquoi lui non plus n'a pas été épargné ? La mer était injuste, Lena le savait depuis trop longtemps. Ici, d'ailleurs il n'y avait pas de mer, c'était peut-être mieux ainsi. Mais il y avait un lac, qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à la mer... est-ce que ça suffisait pour faire d'elle une jeune fille heureuse ? C'était une question si énigmatique, elle avait tout pour être heureuse, mais elle ne le serait probablement jamais, en tout cas pas avant d'avoir accepté le monstre qu'elle avait en elle...

Lena se sentait seule, mais lorsqu'elle était en compagnie d'autrui, comme aux écuries, elle voulait s'isoler. Elle emmena donc Nirvana dans le pré, celui du dos-d'âne où tout n'était que vide, où la jeune fille et sa jument étaient seules au monde. Enfin plutôt la jeune fille puisque sa jument était partie brouter bien loin de là... Elena s'assit sur l'herbe rase, balayée par le vent et de plus en plus épaisse à cette époque de l'année. Le soleil brillait aujourd'hui mais les dernière neiges n'étaient pas si loin - la température était encore assez fraîche. L'été était en retard, ça se voyait au ciel à ce que disait Steven... c'était fou les âneries qu'il pouvait débiter parfois. Elena pensait à tout et à rien en même temps. C'était terribles ces moments où elle pensait, elle réfléchissait beaucoup trop, c'était une véritable torture pour elle... ses questionnements sur elle-même étaient dévastateurs. Elle rabatit ses jambes sous son corps et les entoura de ses bras, avant d'enfouir sa tête dedant. Ainsi repliée sur elle-même, elle aurait tellement voulu disparaître...

Galabriel venait juste d’arriver et son mal de tête l’avait reprit il avait toute fois choisit de ne pas avaler à nouveaux de pilules autant commencer par s’isoler Scarabée avait besoin de se défouler après le voyage en van. Il alla donc chercher le filler de la jument et le lui mit avec douceur lui parlant comme toujours de tout et de rien comme il avait l’habitude de le faire, et la jument le lui rendait avec sa douceur habituel il lui sourit d’ailleurs comme il le faisait si souvent il n’aimait pas là brusquer mais son mal de tête ne lui laissait pas le choix il la fit donc sortir de l’écurie avant de monter à cru. Il la lança au pas d’abord puis quand il la considéra prête il la lança au trot partant sur les sentier de balade où son mal de tête chronique se calma.

Il soupira d’aise avant de laisser la jument choisir son allure de ballade elle garda son trot paisible et lui repensa à tout ça il aurait du partir dès le début et non pas attendre comme il l’avait fait, il avait vraiment était stupide en pensant que ses parents finiraient par l’accepter tout ce qui comptait vraiment à leur yeux c’était les apparences il le savait déjà avant mais aujourd’hui il n’avait plus aucun doute les voix dans sa tête mentaient rarement surtout avec des gens certain que tout cela était faux. Il soupira quand un souvenir lui revint il se demandait toujours pourquoi il n’avait aucun remord, il lui avait pourtant presque briser le bras se jour là à sa mère mais lui ça ne le déranger pas et il ne comprenait pas pourquoi. Il soupira avant de diriger la jument vers un près où il penser qu’elle serait mieux il choisit le plus grand pensant pouvoir y être au calme mais ce n’était pas dans les intention de la belle pie qui certes entra dans le pré mais pas par la porte devant laquelle on venait de l’arrêter mais en sautant la barrière un peu plus loin après avoir reprit sa course une fois dans le près elle continua avec un galop puissant et rapide elle stoppa net au bout d’un moment Galabriel observa la jument sous tous les angles après être descendu elle n’avait encore jamais agit ainsi du moins avec lui et il eut un instant peur qu’elle ait un problème mais rien il la regarda un moment avant de lui caresser les naseaux elle y répondit par un joyeux hennissement

« Tout ce que tu voulais c’était jouer »

Il sourit avant de la câliner comme il le faisait souvent, elle répondit avec la même douceur il lui retira ensuite le filet et lui mit une légère tape sur la croupe elle repartit au galop et il la suivit des yeux un moment avant de monter sur une petite colline pour la suivre des yeux mais elle fit quelque chose à quoi il ne s’attendait pas elle se dirigea droit sur un autre couple et se mit à faire de rapide allait retour entre elles et lui, il compris vite ce quelle voulait mais fit volontairement la sourde oreille, lui n’y tenait pas. Toute fois la miss étant têtu se fit un devoir de le pousser par derrière ou de choper sa chemise entre les dents pour le tirer, il n’eut donc d’autre choix que de s’avancer

Elena se calmait ainsi assise dans le pré. Son esprit se vidait au fur et à mesure qu'elle écoutait les sons qui l'entouraient, les oiseaux, le vent... elle pouvait même entendre le bruit des chevaux qui s'ébrouaient doucement au loin. Ces chevaux qui se rapprochaient... un cheval qui se rapprochait, un seul en fait. Elle entendait le son de ses sabots marteler le sol. Elle l'entendait caracoler... il ne devait pas être à plus de vingt mètres d'elle à présent. Une voix d'homme se fit entendre aussi... elle leva la tête, surprise. Elle vit alors un jeune homme, elle ne se posa pas la question de si elle l'avait déjà vu ou non : cela ne l'intéressait plus. Elle se contentait simplement de regarder ces deux êtres jouer entre eux... elle ne les enviait nullement car si Nirvana n'était pas particulièrement joueuse, elle était si douce et si affectueuse qu'elle ne pouvait rien demander de plus.

Elle songea à son passé. Elena vivait trop souvent dans le passé, se remémorant les instants les plus beaux de sa vie, mais qui étaient bel et bien terminés. Elle revit entre autre les troupeaux de brumbies galoper dans les immensités australiennes... elle vit aussi les chevaux agonisant, baignant dans leur sang, une balle plantée dans le corps... spectacle qu'elle aurait voulu oublier à tout jamais. C'était finalement depuis cela qu'elle ne désirait que des relations harmonieuses entre chevaux et humains. Parce-que trop souvent, les chevaux sont persécutés si injustement...

Un souffle lui frôla l'épaule. Elle se redressa vivement. Il s'agissait du cheval qui jouait avec son maître... un magnifique cheval pie noir, une jument plus précisément, à en croire l'absence de fourreau. Une splendide jument avec un profil convexe qui rappelait celui des arabes... Lena aurait pu passer des heures à la voir s'ébrouer, avec son jeune maître s'ils n'avaient pas tenté de l'écraser par deux fois. Inconsciemment bien sûr. La jeune fille se leva sans un mot, s'éloignant discrètement du terrain de jeu. Seulement les deux joueurs progressaient en sa direction et elle entendit la jument caracoler derrière elle. Avant de sentir un souffle chaud lui souffler dans le cou... elle se retourna, nez à nez avec la jument pie. Elle étouffa un cri de surprise et la jument s'ébroua. Après le moment d'étonnement, Lena sourit pour s'excuser auprès de la jument. Elle tendit la main vers elle et lui caressa doucement l'encolure, avant de voir le jeune homme approcher de loin...

Galabriel soupira observant la jument il se retint de lui demander si elle n’en avait pas marre pensant que la jeune fille risquait de le prendre pour elle alors que ce n’était vraiment pas son intention il la trouvait même plutôt patiente vu qu’elle avait faillit être écraser, c’est d’ailleurs justement pour éviter qu’elle ne se fasse vraiment écraser qu’il avançait vers elle, quand il fut à la hauteur il soupira en regardant la jument qui se faisait câliner comme si de rien n’était c’est toute fois sur un ton qui prouvait qu’il ne pensait en rien ce qu’il allait dire qu’il lança à l’équidé

« T’es vraiment une saleté quand tu t’y met »

La jument releva la tête de façon fière comme si elle avait tout compris elle revint ensuite poussé du bout du nez l’épaule d’Elena pour avoir d’autre caresse Galabriel soupira un seconde fois.

« Pardon pour tout à l’heure mais elle est têtu et il n’y a rien à faire quand elle a une idée en tête à part la suivre »

Il lui sourit même s’il maudissait intérieurement la jument celle-ci savait fort bien qu’il n’aimait être avec d’autre humain. Il l’observa encore gardant le filer de la bête à la main, il se souvint ensuite de l’équidé qu’il avait aperçu un peut plus loin

« La jument noir là-bas est à vous ? »

Il était curieux et les chevaux était un des rares sujet qui arrivé à lui faire braver son mal de tête, il pouvait en parler des heures mais certes il ne fallait pas toute fois qu’il y ai trop de monde. Il observa la jeune fille elle devait être plus jeune que lui mais ne manquait déjà pas de beauté, Scarabée se sépara du binôme pour aller voir l’autre jument qui broutait un peu plus loin la jument était curieuse et particulièrement sociable avec tout être vivant même si elle ne se laissait pas facilement monter et qu’elle se révélait aussi rancunière. Galabriel observait la scène du coin de l’œil car si pour une raison x ou y Scarabée prenait peur elle allait revenir au galop observant se qui se trouvait derrière elle ce qui pouvait être dangereux.

" - T'es vraiment une saleté quand tu t'y mets "

Le jeune homme venait d'arriver en soupirant. Elena le regardait d'un air amusé, elle aimait bien les chevaux joueurs comme ça, même s'ils pouvaient s'avérer dangereux dans certains cas... Elle rit lorsque la jument acquiesça. Les dires de son maître étaient ironiques, c'était extrêmement net. La petite pie semblait être toute contente de son intervention et de l'attention qu'on lui apportait. Elena avait envie d'éclater de rire devant tant de charisme, mais elle se retint au dernier moment : son cavalier n'avait pas l'air très amusé et il y avait de grandes chances pour qu'il la prenne pour une folle.

" - Pardon pour tout à l'heure [...] à part la suivre.
- Oh mais il n'y a aucun problème...! "

Elena sourit largement, signe qu'il n'avait pas à s'excuser. Oui c'était vrai que la jument l'avait tiré d'un moment de réflexion intense où elle aurait préféré être tranquille et seule, mais elle se rendait compte à présent que l'intervention de la pie noire avait été bénéfique : il n'était pas bon de penser autant comme elle le faisait aussi souvent. Seulement, elle ne pouvait pas s'en empêcher, là était le problème. Alors si l'intervention de la jument ne lui avait pas plu au début, elle avait changé d'avis...

Un court silence s'installa, quelque peu gênant pour la jeune fille. En général c'était à ce moment là qu'elle sortait une énorme bêtise, mais elle jugea plus sage de s'en abstenir - il valait parfois mieux ravaler sa blondeur et montrer un soupçon d'intelligence. Cet inconnu l'impressionnait, ça aurait été se mentir que de ne pas l'admettre. Il était certainement plus vieux qu'elle, et paraissait plutôt renfermé, peut-être même dérangé par sa présence ? Elle ne savait plus où se mettre. Mais ce silence fut vite brisé, par ce jeune homme lui-même.

" - La jument noire là-bas est à vous ?
- Oui, je l'ai mise au pré tout à l'heure. Je n'aime pas la laisser dans son box ou dans son paddock, elle n'a pas beaucoup de place, j'ai peur qu'elle s'ennuie. Alors qu'ici, il y a d'autres chevaux, elle peut se faire des amis, ou fuir ses ennemis, elle a toute la place pour cela... "

Enfin elle n'avait pas tellement d'ennemis pour l'instant sa jument. D'ailleurs, la pie noire s'approcha de Nirvana. Elena sourit, curieuse de voir sa réaction. Elles se flairèrent les naseaux et au bout de quelques secondes, elles hennirent en coeur, d'un hennissement impérieux, comme à chaque rencontre avec un congénère. Elles s'ébrouèrent et s'éloignèrent, et finalement en broutant, elles se rapprochèrent et commencèrent à manger la même touffe d'herbe. Elena sourit plus largement...

" - On dirait qu'elles s'apprécient ! Comment se nomme votre jument ? "

- Oh mais il n'y a aucun problème...! "

Galabriel répondit par un sourire, c’était rare de le voir sourire pourtant ses temps si avec ses migraine à répétition. Il observa les alentours avec calme si la miss en face de lui ne se mettait pas à trop penser tout devrait bien se passer. Toutefois il savait aussi qu’il risquait de devenir peu aimable si ça venait à arriver.

- Oui, je l'ai mise au pré tout à l'heure. Je n'aime pas la laisser dans son box ou dans son paddock, elle n'a pas beaucoup de place, j'ai peur qu'elle s'ennuie. Alors qu'ici, il y a d'autres chevaux, elle peut se faire des amis, ou fuir ses ennemis, elle a toute la place pour cela... "

- C’est toujours mieux qu’il ai de la place pour vivre nous nous ne tiendrions pas dans un espace aussi restreint qu’un box et proportionnellement on est plus petit, la miss n’aime pas les box mais dès fois ça a aussi des avantages.

Il sourit de nouveau devant la scène qu’offrait les deux jument, au moins cette fois il n’y aurait pas d’incident à déclarer il tourna la tête vers Elena quand celle-ci reprit la parole il baissa la tête

" - On dirait qu'elles s'apprécient ! Comment se nomme votre jument ? "

- Rigolez pas j’ai pas choisit son nom elle était déjà baptisé quand je l’ai récupéré, elle s’appelle Scarabée, et la votre

C’était bête quand même ils échanger le nom des jument mais pas les leurs ? Il ne s’attarda toute fois pas sur ça observant justement les juments qui en effet semblait bien s’entendre avantage des animaux sociable, ce qui n’était en rien son cas il fuyait les gens mais là il n’avait pas eut le choix et pour ça il maudissait la jument elle le savait pourtant qu’il ne supportait plus d’être entouré d’autre personne mais elle n’en avait encore fait qu’à sa tête dés fois il lui souhaitait tout le mal du monde mais ça changé vite, il l’adorait sa jument et ça même ses réaction stupide ne le ferait pas changer il y tenait trop c’était son seul soutiens depuis l’arrivé des voix peut être justement parce qu’il ne savait pas ce qu’elle pensait mais surtout car elle au moins elle était resté affectueuse même dans les pires moment.

Il observa à nouveau la jeune femme fronçant les sourcil elle était-elle comme lui ? il n’osa pas poser la question.

Le jeune inconnu avait un beau sourire, simple constatation, qui avait pourtant toute son importance aux yeux d'Elena. Pour elle c'était le centre du visage, le salut de l'âme, l'endroit où les pensées et sentiments se faisaient transparents. Pour beaucoup, ce sont les yeux qui remplissent cette fonction... mais Elena n'a jamais sû voir autre chose que de la tristesse dans des yeux. Alors qu'un sourire est tellement plus explicite... pour la jeune fille seule la joie est explicite, les autres sentiments elle ne veut pas les voir. D'où l'importance du sourire... donc, magnifique chez le jeune homme en question.

" - C'est toujours mieux [...] ça a aussi des avantages.
- Je suis tout à fait d'accord ! "

Cette fois Elena ne put se retenir, elle éclata d'un rire léger et cristallin. Rire de joie, simplement la joie de parler avec un jeune homme qui partage sa façon de penser. Il n'y avait absolument rien de drôle mais la blonde n'a jamais compris pourquoi on avait besoin d'une situation comique pour rire. Elle riait simplement pour manifester sa joie, qu'elle trouvait généralement trop absente de la vie des gens. Alors pourquoi ne pas le montrer ? Oh ! de nouveau un sourire de cet inconnu. Très joli sourire, décidément. Elena sourit rien qu'à cette idée. Ca devait être un homme bien, s'il avait un beau sourire.

" - Rigolez pas j’ai pas choisit son nom elle était déjà baptisé quand je l’ai récupéré, elle s’appelle Scarabée, et la votre ?
- Oh il n'y a pas de quoi rire je vous rassure... c'est mignon comme nom, et franchement j'ai entendu bien pire pour un cheval ! Elle s'appelle Nirvana... Voyez-vous, j'ai eu la chance de choisir son nom, mais au final qu'est-ce que ça change ? Absolument rien, on s'y habitue et dans les deux cas, ce nom devient celui de l'animal qu'on aime le plus au monde. Alors peu importe le nom tant qu'on aime le cheval... "

Elena sourit légèrement, et repensa à la phrase du jeune homme "ne rigolez pas"... pourquoi faut-il toujours que le rire soit assimilé à la moquerie ? Bon il est vrai que dans de pareilles circonstances, ça serait revenu au même... mais non, elle n'était pas comme ça ! Elle avait été comme ça, en Australie, mais elle avait bien changé depuis... Et puis finalement, elle repensa au jeune homme à qui elle parlait. Elle songea surtout que c'était drôle de l'appeler toujours "jeune homme" dans sa tête... n'était-ce pas venu le moment de lui donner un nom à ce jeune homme et à son sourire ? Jeune homme et sourire, singulier. Ce qu'il était, ce qu'il n'était pas... Ce qu'elle reconnut, ce qu'elle ne reconnut pas. Hum sorry. Un large sourire s'étala sur le visage de Lena, un de ces sourires si large qu'il pourrait s'apparenter à un rire si le volume sonore y était.

" - Au fait, je m'appelle Elena Barkley. Vous... vous êtes ici depuis longtemps ? Au ranch, je veux dire... Moi je suis arrivée la semaine dernière, depuis que... enfin, on m'a dit qu'ici... Voyez-vous, je... vous aussi ? Excusez-moi, c'est sûrement indiscret, mais... moi, c'est le "contrôle de l'eau". Enfin contrôle, c'est assez ironique puisque je ne maîtrise rien du tout. "

Un nouveau sourire apparut alors sur le visage de la jeune fille. Un sourire bien plus gêné et timide maintenant. Elle ne saurait dire pourquoi elle avait abordé ce sujet, d'ailleurs elle ne le savait pas elle-même. Ca lui était venu à l'esprit, et avec son naturel à toute épreuve elle en avait parlé, comme ça. Et tant pis si ça dérangeait...

Les murmures des pensés d’Elena commençait à emplir la tête du jeune homme pour l’instant ç’était encore très diffus et il ne parvenait pas à comprendre les mots mais ça viendrais bientôt et ce n’était par pour lui plaire car il n’aimait pas ça il avait l’impression de voler au gens leur intimité et puis se prendre dans la tête tout ce que les gens penses de vous c’est vraiment pas agréable.

- Je suis tout à fait d'accord ! "

Ce n’était pas fréquent que les gens soit de son avis son père en tête de liste. Il ne compris pas pourquoi la jeune fille se mit à rire et il la regarda d’ailleurs bizarrement. Galabriel trouva étrange le parallèle que la jeune fille venait de faire en pensant, en quoi le fait d’avoir un beau sourire et d’être quelqu’un de bien avait un rapport ? le fait de l’entendre penser qu’il avait un beau sourire l’avait aussi surpris mais il ne l’avouerait pas.

- Oh il n'y a pas de quoi rire je vous rassure... on aime le cheval... "
- Je vous l’accorde mais donner à une jument le nom d’un insecte n’est pas très commun nom plus, je l’aime énormément mais ça ne m’empêche pas de penser que son nom est un peu stupide »

Le fait que la jeune fille se mit à réfléchir à tout allure ramena en lui cette douleur maintenant tellement habituelle et dire qu’il se refusait de prendre à nouveau ses petites pilules magique il serra les dents surtout qu’il ne comprenait vraiment pas les pensées de la jeune fille trouvant même qu’elles n’avait aucun rapport entre elles.

" - Au fait, je m'appelle Elena Barkley. … je ne maîtrise rien du tout. "

- Galabriel, je suis arrivé il y a une heure, oui moi aussi je suis télépathe et je vous rassure moi non plus je ne contrôle rien du tout »

Il se massa d’ailleurs les tempes pourquoi les gens ressentaient toujours le besoin de réfléchir à tout et n’importe quoi, il observa la jeune fille et soupira non pas d’exaspération mais d’aise, il soupirait souvent et pour des raisons très variés. Ça faisait du bien de ne plus se sentir seul et isoler dans un monde qui vraiment n’avait rien de bon il sourit à nouveau à la jeune fille avant de s’allonger dans l ‘herbe pour calmer un peu son mal de tête.

« Ca fait longtemps que vous avez ce … ce …ce truc ? »

Il ne savait jamais comment désigner ce que certains appeler don, pour lui c’était une malédiction, une malédiction à cause de laquelle il avait presque tout perdu il ne lui rester plus que Scarabée et son intégrité mentale et celle-ci courait un grand danger pour le moment il soupira regardant l’heure dans une demi-heure il pourrait reprendre de quoi calmer la douleur qui lui vrillait les tympans et il n’attendait que ça. Il regarda tranquillement le ciel puis les juments qui se tenaient un peu plus loin.

" - Je vous l’accorde mais donner à une jument le nom d’un insecte n’est pas très commun nom plus, je l’aime énormément mais ça ne m’empêche pas de penser que son nom est un peu stupide.

- Je l'avoue, ce n'est pas très commun, mais pas forcément stupide... vous savez, dans certaines civilisations, les insectes portaient des symboles très forts, certains étaient assimilés à des dieux... En revanche si ce nom lui a été donné sans signification réelle, c'est assez stupide je vous l'accorde ! "

Elena éclata de rire à nouveau. Un rire léger et cristallin, sans qu'il n'y ai rien de drôle une fois de plus, mais pour elle le fait de tomber d'accord était déjà un moment de joie ! Et de la joie chez elle, c'était du rire, alors... et puis le jeune homme se mit à faire une tête bizarre. Malaise, elle ne savait quoi, mais il avant l'air d'avoir sacrément mal. Ca ressemblait à une envie de... hum sorry. Elle dit beaucoup de bêtise aujourd'hui. Enfin elle en pense encore plus !

" - Galabriel, je suis arrivé il y a une heure, oui moi aussi je suis télépathe et je vous rassure moi non plus je ne contrôle rien du tout "

La jeune fille acquiesça vocalement, contente que le jeune homme - pardon, que Gabriel - lui ai fait suffisamment confiance pour le lui dire aussi. Elle nota qu'il semblait bien plus sûr de lui qu'elle ne l'était pour aborder le sujet, peut-être parce-qu'elle même l'avait lancé et qu'ainsi il était sûr qu'elle était disposée à en parler ? Puis elle réalisa la réelle signification de l'information...

" - Oh ! Merde ! "

Elle se plaqua une main sur la bouche, avant de regarder Gabriel, mi-effrayée mi-désolée. Puis elle le regarda d'un air beaucoup plus serein, et éclata de rire. Le même rire cristallin, quoi qu'un peu plus bruyant que d'habitude.

" - Je suis désolée, excusez-moi ! Je n'ai compris que tardivement... oh vous savez, je... ça veut dire que vous pouvez... lire dans mes pensées ? "

Elle sourit largement, sourire d'excuse cette fois, pas de rire démesuré. Elle s'était montrée très malpolie, elle le savait et tenait à s'en excuser. Cette idée était la seule présente dans son esprit, peut-être le comprendrait-il ? Après son étonnement premier, à présent elle prenait le don du jeune homme - Gabriel - comme tel. Elle n'en avait pas peur, après tout elle n'avait rien à cacher. Certes c'était peut-être inconfortable, mais bizarrement elle trouvait ça amusant. Bon, ça ne l'était sûrement pas pour Gabriel, mais... il s'allongea dans l'herbe, elle fit de même. Elle cueillit un brin d'herbe assez long et le porta à sa bouche, tel un brin de cigarette, sauf qu'elle n'avait jamais fumé de sa vie et ne comptait pas s'y mettre. C'était une relation très spéciale qu'elle allait connaître avec ce jeune homme, lui connaitrait tout d'elle et elle rien de lui. Elle n'aimait pas trop ça mais voulait tout de même tenter, cela l'intéressait, l'intriguait et bien vite, elle acceptait cette idée. Cela ne la dérangeait plus tellement, elle voulait juste le comprendre aussi...

" - Ca fait longtemps que vous avez ce... ce... ce truc ?

- Longtemps, non... "

Ca faisait combien de temps d'ailleurs ? Elle n'en savait rien. Elle comptait en événement, en pleurs, en solitude, en douleur mais en temps... elle fronça les sourcils, signe qu'elle cherchait frénétiquement dans sa mémoire. Plusieurs mois ? Un an ? Peut-être pas... Elle regarda Gabriel d'un air triste et vide, avec cependant un sourire, habitude ou état d'esprit elle préférait ne pas le savoir. Et finalement, son sourire se fit plus franc, moins triste. Après tout elle devait aller de l'avant, et même si elle avait toujours vécu dans le passé, il était trop tard pour cela. Ce jeune homme saura tôt ou tard tout d'elle, autant qu'elle le lui dise tout de suite...

" - En fait ça fait neuf mois maintenant. Pour beaucoup les premières manifestations sont petites, et grandissent au fil du temps. Pour moi c'était plutôt l'inverse, les petits trucs bizarres je n'en avais jamais vu au début, ça a commencé par un mur d'eau dans l'océan... et ensuite des petits événements sans grande répercussion, juste faits pour effrayer... De toute façon, j'ai l'impression que ça sert qu'à ça ces trucs bizarres... nous dire clairement que nous sommes des monstres, et nous faire peur comme ça. En fait, c'est une vraie malédiction, mais j'ai dans l'idée qu'en réussissant à le dompter on prouvera qu'on peut vaincre tout ça... "

Elena souriait toujours, le sourire de la victoire. Si cette combativité n'animait pas les irradiés, alors pourquoi continuer avec ça ? Elle songea que lorsqu'elle a évoqué le mur d'eau, elle n'a pas parlé de son frère mort dans l'accident mais cette pensée était tellement présente dans son esprit à cet instant qu'elle a jugé inutile de le dire : il l'entendra sûrement. Finalement, ça avait du bon ce pouvoir. Pas pour celui qui le détenait bien sûr, mais pour son entourage. Il n'y a plus besoin de parler et de dire ce qui nous fait mal, il le comprend de lui-même... hum ce n'était peut-être pas très sain de penser ainsi finalement...

- Je l'avoue, ce n'est pas très commun, mais pas forcément stupide... vous savez, dans certaines civilisations, les insectes portaient des symboles très forts, certains étaient assimilés à des dieux... En revanche si ce nom lui a été donné sans signification réelle, c'est assez stupide je vous l'accorde ! "

- Pour le coup c’est stupide le scarabée est vénéré en Égypte et son éleveur n’a fait aucune étude est ne c’est jamais occupé du reste, il est loin d’être stupide mais pour lui tout ce qui ne touche pas au chevaux n’a aucun intérêt il l’a appelé Scarabée parce que son veto l’harcelé pour qu’il trouve un nom à la jument et qu’il a sortit le premier mot qui lui venait à l’esprit, le nom de l’insecte qui passait sur sa botte à se moment là

" - Oh ! Merde ! "

Il fut surpris qu’elle ne dise rien au début mais au gros mot qui venait de sortir il compris qu’elle avait surtout mit longtemps à comprendre l’information, au regard qu’elle eut sur lui il serra les point il l’avait vue souvent dans les yeux de sa mère au début, avant que ça devienne le même que celui de son père.

" - Je suis désolée, excusez-moi ! Je n'ai compris que tardivement... oh vous savez, je... ça veut dire que vous pouvez... lire dans mes pensées ? "

- Je peut lire les pensés de tout le monde, je les entend en permanence tant et si bien que des fois je ne sais plus différencier mes penser de celle des autres.

Elena fit du bien à Galabriel mais elle ne devait pas le savoir et encore moins s’en douter le fait qu’elle accepte son don et soit prête à passer outre fit bizarre au jeune homme ça ne lui était jamais arrivé et lui aussi voulait tester.

- Longtemps, non... "

" - En fait ça fait neuf mois maintenant. Pour beaucoup les premières manifestations sont petites, et grandissent au fil du temps. Pour moi c'était plutôt l'inverse, les petits trucs bizarres je n'en avais jamais vu au début, ça a commencé par un mur d'eau dans l'océan... et ensuite des petits événements sans grande répercussion, juste faits pour effrayer... De toute façon, j'ai l'impression que ça sert qu'à ça ces trucs bizarres... nous dire clairement que nous sommes des monstres, et nous faire peur comme ça. En fait, c'est une vraie malédiction, mais j'ai dans l'idée qu'en réussissant à le dompter on prouvera qu'on peut vaincre tout ça... "

- Je vois pour ton frère ce n’était pas ta faute tu ne pouvait pas savoir ce qui allait se passer. En ce qui me concerne ça va faire un an que ça a commencer mais ça fait seulement six mois que ça à évoluer, au début j’entendais des brides des penser des gens et je ne différenciais pas les paroles des pensés alors j’y répondait mais comme ce n’était que très exceptionnel les gens pensées que je l’avais deviner, et il y a six mois tout d’un coup c’est les pensés de tout le monde en permanence qui sont arrivé c’était invivable, mes parents on voulut me faire interner et l’espèce humain à commencer à me dégoûter par ce que quand on sait toute les pensés des gens on s’aperçoit qu’ils sont égoïste et jaloux du moins de la où je viens. Il a des périodes où j’avais vraiment l’impression que j’allais devenir fou ou que j’allais perdre mon intégrité mental et ma personnalité au point que moi qui ne suis en rien violent j’ai faillit casser le bras de ma mère la dernière fois que je l’ai vue.

Il soupira il n’aimait vraiment pas ça, plus ça aller moins il se ressemblait à lui même, son caractère avait changer depuis maintenant un certains temps et il n’aimait pas ce qu’il devenait, pas du tout.

- Tu sais ça n’a rien de bon de savoir ce que les gens penses ça donne d’horrible migraine et on se prend tout le temps les quatre vérité dans la tête parce que savoir ce que les gens penses vraiment de vous n’a rien de bénéfique, comme je l’ai dit les gens sont égoïstes, jaloux et hypocrites ils se servent de toit temps qu’ils peuvent et ne te montre la vérité que bien plus tard alors fait attention à toi Elena car tu as l’air d’être quelqu’un de bien et les gens ne sont pas bien ils se serviront de toi avant de te jeter.

" - Je peux lire les pensées de tout le monde, je les entends en permanence tant et si bien que des fois je ne sais plus différencier mes pensées de celle des autres. "

Elena acquiesça avec un faible sourire. Elle s'imaginait la chose à sa façon, et pensa que ce devait être insoutenable, sans pourtant pouvoir vraiment savoir ce que Galabriel ressentait. Elle espérait qu'il ne lui en voulait pas de sa réaction, elle pensait que ce devait être le genre de réaction récurrente qui déplaît au plus haut point. Elle n'avait pas encore vraiment conscience que toutes ses pensées n'étaient pas à l'abri, elle le savait mais l'information n'était pas encore bien entrée dans son esprit. Quoi qu'il en soit, ça ne l'empêcherait pas de penser, et à vrai dire ses pensées n'avaient rien de top secret. Elle savait juste qu'elle partagerait quelque chose de spécial avec cet homme, ce ne serait pas un cavalier comme les autres pour elle. Un confident malgré elle. Et ça ne la dérangeait pas, on a tous besoin d'un confident... mais lui, à qui peut-il se confier ? Les pensées des autres doivent faire mal parfois, elle aurait bien voulu être elle aussi sa confidente, en parole cette fois... Question de lui rendre la pareille.

" - Je vois pour ton frère [...] la dernière fois que je l'ai vue. "

Là encore, Lena ne trouva rien à dire. Etrange me direz-vous. Elle acquiesça seulement, elle ne comprenait pas comment ce pouvoir pouvait rendre violent quelqu'un qui ne l'était pas, mais elle songea que ce pouvoir et ses effets la dépassaient totalement et qu'elle ne pouvait pas imaginer ce que ça pouvait entraîner chez ses détenteurs. Elle essaya tout de même de comprendre, car elle voulait connaître Galabriel aussi bien qu'il la connaissait - ou tout du moins un peu mieux. La seule chose qu'elle comprenait pleinement était le dégoût du genre humain qui était né en lui. Même sans lire dans les pensées d'autrui, Lena s'était rendue compte au fil du temps de la perversité dont fait preuve cette espèce. Pourtant, elle n'en a côtoyé que très peu dans sa vie, surtout depuis son arrivée aux Etats-Unis en fait. Car avant, tout n'était que campagne et coin paumé, ou seules ses amies faisaient parti de son entourage. Déjà à l'époque elle trouvait les mères de ses amies fausses, les pères malhonnêtes... sans pourtant qu'ils soient dans l'illégalité. En revanche, elle n'avait jamais appris à se méfier, n'ayant jamais intégré une véritable société, étant bien trop éloignée des villes dans son Australie natale. Elle avait toujours conservé la naïveté de sa jeunesse, mais ignorait qu'il lui restait encore beaucoup à apprendre sur les hommes.

" - Tu sais ça n’a rien de bon de savoir ce que les gens penses [...] ils se serviront de toi avant de te jeter. "

Là encore elle ne sut comment réagir. Elle fut tout d'abord surprise, elle ouvrit des yeux ronds, avant de penser que ça n'était pas vrai, pas possible, les humains n'étaient pas si perfides tout de même ! Et pourtant, Galabriel ne pouvait pas se tromper, et cette vérité était plus terrible encore. Elle s'estima ensuite heureuse de n'avoir jamais été confrontée à ce genre de personnes, mais dans la peur de l'être un jour, son regard se fit suppliant. Et finalement, après de longues secondes, elle prit l'information comme telle et décida de vivre la vie comme elle arriverait, et qu'au moins elle serait prévenue. Il ne servait à rien d'avoir peur de l'avenir, il fallait le vivre et voir au moment présent. Elle se retourna vers Galabriel et lui sourit largement, sincèrement. Elle nota qu'ils avaient commencer à se tutoyer, elle était peut-être sur la bonne voie pour devenir sa confidente ? Ne nous emballons pas pour autant...

" - Merci de m'avoir dit ça. Tu sais, je n'ai pas toujours été quelqu'un de bien, j'ai fait des erreurs aussi, que je regrette aujourd'hui. D'autres que je ne regrette pas également. Je ne peux pas savoir ce que tu ressens vraiment, mais je suppose que ce doit être vraiment horrible. Je comprends que tu aies envie de t'isoler... C'est justement le lieu idéal pour ça, ici. Je suis sûre qu'au fil du temps ça ira mieux pour toi, tu souffrira moins de... ça. "

Elle aurait voulu dire de son pouvoir, mais un pouvoir rend plus fort, alors qu'en l'occurrence, c'était plutôt l'inverse... Comment qualifier réellement ce que les cavaliers du ranch étaient capables de faire ? Elle songea avec un léger sourire que Galabriel lui donnerait peut-être la réponse...

Galabriel fut particulièrement surpris par les pensés de la jeune fille, il n’avait encore rencontré personne qui pense comme elle ni qui ait ce genre de réaction après avoir découvert sa malédiction.

« Tu sais quand on entend ce que penses les gens en permanence déjà ça fait mal au crâne parce que notre cerveaux n’est pas fait pour traiter autant d’information et ensuite ça fait mal au cœur parce que ce n’est vraiment pas bon à entendre, parce que tout ce que les gens penses et n’ose pas dire tu le sais. Et puis il y a les pensés des autre parfois de gens violent qui sont tellement forte qu’elles arrivent à se substituer au nôtre »

Il se massa les tempes déjà les pensés d’une seule personne faisait mal et lui retournaient l’estomac au passage.

« Me regardes pas comme ça je ne peux rien faire pour t’aider »

Il regarda le ciel avec tranquillité, il n’était pas d’accord avec elle ne pas avoir peur de l’avenir n’était pas quelque chose de bien au contraire c’était le meilleur moyen de tomber de haut.

- Je ne l’ai pas ta réponse, pour certains c’est un don pour d’autre une malédiction, tout dépend des gens et surtout de cette espèce de pouvoir

Il soupira et sourit ensuite avant de regarder sa voisine

- Tu sais que tu es un drôle de spécimen ? tu as une façon de penser qui t’es vraiment très personnelle et puis tu as vraiment le don de passer du coq à l’âne c’est dure de suivre tes pensés sans parler du fait que tu ne semble vraiment pas les contrôler, d’ordinaire les gens font attention à ce qu’ils pensent toi pas du tout. Ça me change vraiment c’est bizarre.

Il soupira un peu fatigué il regarda ensuite l’heure il allait bientôt pouvoir reprendre une pilule il soupira

- Bientôt tes pensés seront à l’abris, ne t’en fait pas.

Il ne lui expliqua pas pourquoi parce qu’en général on lui disait qu’il ne fallait pas qu’il se pourrissait la santé et tout le bastringue, il se pourrissait la santé oui mais sans ça c’était invivable et il n’en pouvait plus, sans ça il risquait vraiment de blesser quelqu’un gravement et il ne le souhaitait pour rien au monde sans oublier qu’il voulait rester le plus fidèle possible à lui même sa malédiction l’avait déjà bien changé et il ne voulait plus que ça empire.

" - Tu sais [...] elles arrivent à se substituer aux nôtres.
- J'imagine... ça doit être horrible. "

Elena imaginait la chose telle une personne qui se trouve dans un embouteillage, où les klaxons fusent de partout, déchirant les tympans et finissant par raisonner dans notre esprit jusqu'à nous donner un mal de crâne épouvantable. Sauf que là il s'agissait des pensées des autres, qui devaient faire plus mal encore qu'un simple klaxon... elle imaginait les joies, les peines, mais aussi les sévices les plus graves, les idées les plus noires, elle imaginait que même si tout le monde préfère l'honnêteté, il est bon aussi de ne pas tout savoir de temps en temps... elle songea que finalement, elle n'était pas si malchanceuse d'avoir le pouvoir qu'elle avait. Il y a pire qu'elle...

" - Me regarde pas comme ça je ne peux rien faire pour t'aider. "

Elena détourna son regard du jeune homme, s'imaginant naïvement qu'ainsi elle pourrait briser le miroir qui faisait qu'il savait tout ce qui se passait dans sa propre tête. A cet instant elle aurait voulu briser ce lien, parce-qu'elle se sentait blessée. Elle n'avait demandé aucune aide, simplement un désir de comprendre, mais elle avait l'impression de s'être fait rejetée comme une gamine trop curieuse. Elle regardait le ciel, où le soleil était caché par un énorme nuage blanc. Elle avait trop souvent été victime de ce genre de paroles, comme si elle s'était à chaque fois accrochée à des espoirs vains. Une fois de plus, on lui rappelait que dans la vie c'était chacun pour soi, où que l'on soit. Une fois de plus, on lui disait que de toute façon elle était seule pour régler ses problèmes et c'était très bien comme ça. Mais au-delà de ce rappel à l'ordre douloureux, elle savait qu'en cet instant, même si elle ne le désirait pas, Galabriel savait absolument tout. Elle ne voulait qu'une chose, qu'il ne le lui rappelle pas et qu'il ne parle pas à haute voix de tout ce qu'il entendait, car ce serait un nouveau rappel pour elle, comme si on la narguait en lui criant "tu vois, tu disais que tu n'avais rien à cacher, mais tu t'es bien plantée"...

" - Je ne l'ai pas ta réponse [...] espèce de pouvoir. "

Elena ferma les yeux en guise de protection. Protection vaine, car rien ne pouvait protéger ses pensées à présent. Elle n'était pas entièrement d'accord avec Galabriel, car même pour ceux dont le pouvoir est un "avantage", elle doute que cela fasse de ce pouvoir un don. Même le pouvoir le plus heureux et le plus merveilleux reste une malédiction... Puisque tant qu'on a un pouvoir, on n'est plus humain, on est une sorte de monstre et ça, avec n'importe quelle capacité anormale. Après, on apprend à s'aimer de nouveau plus ou moins vite en fonction de l'espèce de pouvoir, ça oui.

" - Tu sais que tu es un drôle de spécimen ? [...] Ca me change vraiment c'est bizarre. "

Elena eut un léger rire et rouvrit les yeux, avant de se retourner vers le jeune homme. Elle sourit, elle le savait tout ça...

" - Oui, on m'a souvent dit que je passais du coq à l'âne. Pour moi, toutes mes pensées ont un lien, aussi farfelu soit-il. Il paraît que je suis compliquée parfois. Mais ça m'étonne que tu dises qu'en général, les gens font attention à ce qu'ils pensent. Si c'était le cas, tu n'entendrais pas autant d'ignominies tu ne crois pas ? "

C'était ça le propre de l'être humain hypocrite, de penser et de ne rien dire. Vu sous cet angle là, la pensée est libre non ? De tout temps, la liberté de pensée était la seule qui ne pouvait être retirée, car si la liberté d'expression n'a pas toujours existé, cela n'a jamais empêché aux hommes de penser ce qu'ils voulaient, et de ne pas se retenir pour cela...

" - Bientôt tes pensées seront à l'abri, ne t'en fais pas.
- Ah ? Pourquoi ça ? "

Elena haussa les sourcils, elle avait cru comprendre qu'il ne maîtrisait absolument pas les flots de pensées dans l'esprit des autres. Comment pouvait-il alors affirmer que bientôt il ne pourrait plus les entendre ?

A la réaction d’Elena il eût envie de la prendre dans ses bras mais il se dit qu’elle risquait de mal le prendre ce n’est pas ce qu’il avait voulut dire et encore moins ce qu’il ressentait il hésita un instant et bien qu’il sache qu’elle ne voulait pas qu’il en parler il devait au moins s’expliquer.

« Ce n’est pas ce que je voulais te dire, mais le regard suppliant que tu m’as lacé m’a rappelé un autre regards, désolé si je t’ai blessé. Tu n’es pas seule plus maintenant ici on est tous ou presque sur la même galère, et si tu as besoin d’aide n’hésite jamais à m’appeler je viendrais et pas parce que tu es une irradier mais parce que tu es toi, Elena Barkley. »

Il lui rendit son sourire il préférait la voir ainsi il essayait de dire tout ce qu’il penser, du moins le maximum pour que justement elle ne soit pas la seule dont les pensées soit disséqué bien sûr l’équilibre ne serait jamais totale mais il se rétablissait un peu.

" - Oui, … tu ne crois pas ? "

« Les gens qui savent font attention mais très peu de gens savent et puis les gens font attention à ce qu’ils penses mais parfois c’est uniquement dans le but de faire mal. D’ailleurs parlant de ça je vais essayer d’arrêter de répondre à tes pensés mais comme je me suis un peu relâcher je ne fait pas vraiment attention. »

Il soupira regardant l’heure ça devrait être suffisant il sortit donc de sa poche la boite de comprimé et en avala un.

« C’est assez efficace ça calme la douleur et sa empêche mon cerveau de capter les penser de façon audible, elles sont toujours là comme un bruit de fond mais je ne peux pas les comprendre seulement entre deux prise il ya toujours un moment ou cela revient »

Il savait que la majorité des gens n’aimait pas ceux qui devenaient plus ou moins dépendant au médicament personnellement il aurait préférait s’en passer mais la vie n’était plus vivable sans puisque certains jour il n’était plus même capable de se lever à cause de la douleur, pour qu’il puisse vivre et non pas survivre les pilules était le seul moyen, il regarda Elena avant qu’elle ne puisse songer à ça

« Ce n’est pas par plaisir crois moi si je pouvais je m’en passerais mais malheureusement si je veux vivre c’est nécessaire mais j’espère quand même pouvoir m’en débarrasser un jour »

Il voulait éviter les mal entendu, ce n’était pas par plaisir qu’il passait les trois quart de son temps choutter. Lentement les pensés d’Elena diminuèrent d’intensité dans sa tête jusqu’à n’être qu’un murmure inaudible. Ce que cela pouvait être agréable d’être enfin seul dans sa tête.

" - Ce n'est pas ce que je voulais te dire [...] mais parce-que tu es toi, Elena Barkley. "

Elena ne sut d'abord que penser, puis estima qu'il était temps de ne plus réfléchir. Elle sourit largement, se retourna finalement vers Galabriel et le prit dans ses bras. Il avait été tellement gentil de dire ça, jamais personne ne lui avait dit quelque chose de tel. A part des "je t'adore" à la volée, reçus par des amies finalement pas si fidèles que ça... jamais personne ne s'était engagé comme ça à être là pour elle, à part sa mère...

" - Les gens qui savent font attention [...] je ne fais pas vraiment attention. "

Elena lui sourit de nouveau, oui elle comprenait ça, en même temps quoi de plus logique de se retenir de penser lorsque l'on sait que quelqu'un peut les lire ? Cela paraissait tellement normal, mais la jeune fille n'y avait pas pensé un seul instant. Non, elle était libre de penser, cette liberté lui tenait à coeur et rien ne pourrait l'en dissuader, même pas quelqu'un qui viole cette intimité qu'est la pensée. Jamais elle ne fera de concession là dessus, elle tient à rester telle qu'elle est, et refuse de se faire influencer par qui que ce soit, même si cette personne peut entrer en elle. Ce sentiment de liberté est toujours plus fort que tout, toujours...

Galabriel soupira de nouveau, pour la vingtième fois depuis quinze minutes. Elena en conclut que c'était quelqu'un qui soupirait beaucoup... Puis il prit une pillule et l'avala tout rond, avant de fournir quelques explications.

" - C'est assez efficace ça calme la douleur [...] il y a toujours un moment où cela revient.
- Je vois, ça doit te faire du bien ces petites pauses. Mais je me demandais, y a-t-il une distance limite pour les personnes dont tu peux lire dans les pensées ? Par exemple, quand tu dors, tu entends ceux qui ne dorment pas dans le reste de la ville, ou bien ça ne marche qu'à quelques mètres de toi ? Ou dans la même pièce ? "

Elena était consciente de son indiscrétion, mais elle était curieuse et rien, encore une fois, ne pouvait l'en dissuader. C'était une preuve d'intelligence certaine et elle ne voulait pas s'en priver, telle sa liberté d'expression. Après, la bonne tenue et la politesse pouvaient un peu passées à la trappe, mais Lena ne se montrait pas grossière pour autant. Car si elle était très attachée à sa liberté, elle savait que sa liberté s'arrêtait là où commençait celle des autres...

" - Ce n'est pas par plaisir crois-moi [...] j'espère quand même pouvoir m'en débarrasser un jour. "

La cavalière haussa les sourcils de surprise, dans un premier temps elle ne comprit pas cette phrase, puis finalement se rendit compte qu'il évoquait une dépendance à un produit illicite. Lena n'y avait pas pensé, simplement parce-que pour elle il ne s'agissait là pas d'une drogue à proprement parler...

" - Tu sais, je ne pense pas que tu sois dépendant à une drogue, je pense plutôt que dans ton cas c'est un médicament, si ça t'évite de souffrir... la morphine est utilisée en médecine pour calmer les douleurs, les dérives des toxicomanes viennent quand ils en consomment sans en avoir besoin. Toi, tu en as besoin... et je suis sûre qu'un jour, tu parviendras à contrôler ça sans rien prendre, alors tu pourras arrêter aisément de prendre ces médicaments. "

Un médecin lui dirait que pour les produits avec un risque de dépendance, il faut une ordonnance. Mais Lena ne croyait pas en la médecine légale, elle croyait bien plus aux médecins de certains pays pauvres, de la médecine naturelle que rien n'a pu expliquer, mais qui reste à ses yeux la plus efficace. Alors les ordonnances du médecins, elle y accordait autant d'importance que sa première chaussette.

Galabriel resserra à son tour ses bras autour de la jeune fille lui rendant son sourire.

- Je vois… Ou dans la même pièce ? "
- Quand je dors je n’entend personne enfin je crois pour le reste je crois qu’il y a une limite de 10mètres mais apparemment j’entend plus loin puisque j’ai réussit à entendre ma mère qui pourtant était à 100mètre mais c’était vraiment exceptionnel ce n’est arrivé qu’une fois c’est peut être parce que j’essayais de la trouver étant inquiet pour elle.

" - Tu sais, je ne … de prendre ces médicaments. "
- Etre dépendant des médocs c’est pas beaucoup mieux tu sais surtout aussi fortement dosé, mais bon

Il lui sourit elle l’amusait non pas comme quelqu’un dont on se moque mais comme quelqu’un qu’on apprécie beaucoup parce que justement il n’est pas comme tout le monde, autrement dit il l’aimait bien. Il sourit regardant toujours le ciel ça faisait déjà un sacré moment qu’ils étaient là, il se dit qu’il serait peut être bien de rentrer mais il n’en avait pas envie, il était bien là seul avec la jeune fille.

Scarabée revint vers eux et se mit à mâchouiller le haut de son cavalier trouvant visiblement qu’on s’occuper pas suffisamment d’elle. Galabriel lui caressa donc gentiment la tête pour pas quelle ne se sente trop délaisser sinon elle risquait de devenir grognon ce qui n’était jamais bon. Il soupirait souvent oui et chaque soupir avait une signification bien précise et il en avait une gamme vraiment très fournit. Il soupira la encore de plaisir sous le nez de la jument qui en le reniflant le chatouiller il regarda ensuite la jeune fille à ses côtés.

« Nirvana aussi à des moments pots de colle ? »

parce que lui ne pouvait pas pour l’instant se décoller de la petite jument même de la glu fixait moins bien.

[Désolé c’est court]

" - Etre dépendant des médocs c’est pas beaucoup mieux tu sais surtout aussi fortement dosé, mais bon
- Je ne pense pas que tu sois dépendant de ces médocs. Tu en prends régulièrement parce-que tu en as besoin. Pour moi, on est dépendant lorsqu'on ne peut plus s'en passer alors qu'on n'en a pas besoin réellement. "

La voix d'Elena se perdit en un murmure, elle observait le ciel, elle aimait bien regarder les nuages même si elle préférait encore le ciel de nuit... l'observation des étoiles était sa deuxième plus grande passion... Puis une envie subite lui prit, une envie de solitude, de retrouvailles avec sa jument... car elles passaient moins de temps ensemble depuis qu'elles étaient arrivées ici, Nirvana découvrait sa nouvelle vie, et Lena faisait des rencontres. Mais elle lui manquait... elle était consciente que la jument ébène était bien plus heureuse ici que dans son ancien club, mais elle n'admettait pas entièrement le fait qu'elle "l'oublie" un peu... elle aurait voulu passer des bons moments avec elle de nouveau, loin de tous ces cavaliers, qui étaient certes très sympa, mais qui ne remplaçaient pas le cheval qui lui avait tout donné...

Bientôt un souffle équin se fit entendre non loin des têtes des deux cavaliers, un brin d'espoir envahit la jeune fille mais fut vite déçu : il s'agissait de Scarabée qui mâchonnait les vêtements de son propriétaire. Galabriel la caressa et soupira d'aise, elle l'enviait d'une certaine façon.

" - Nirvana aussi a des moments pot de colle ?
- Avant oui, elle me collait énormément, elle venait vers moi dès que j'arrivais. Depuis qu'on est ici elle vient encore vers moi, mais elle me colle nettement moins qu'avant, c'est normal, elle découvre un tout nouvel univers, c'est bien qu'elle soit curieuse. Avant elle n'avait rien vu d'autre que son box et le manège du club. Il était en plein centre-ville, à tel point qu'il était impossible de faire la moindre promenade en extérieur. Il n'y avait même pas de paddock... par rapport à ici, c'est le jour et la nuit. "

La voix d'Elena était toujours aussi douce et apaisée, absolument aucun regret ne pointait dans sa voix parfaitement neutre. Elle avait fait du théâtre aussi, elle savait très bien masquer ses émotions. Puis malgré son désir de solitude et de retrouver Nirvana, elle songea que ça ne serait pas très poli de partir maintenant. Une autre question germa donc dans son esprit.

" - Sinon, tu vis seul ? Moi je suis avec ma mère, elle a acheté une villa pas loin d'ici... c'est chouette, c'est grand, mais on n'avait pas besoin de ça toutes les deux. Enfin je ne m'en plains pas, je suppose qu'elle veut tout recommencer à zéro. J'ai de la chance de ne pas être seule, je connais plusieurs cavalières qui se sont retrouvées livrées à elles-même quand leur famille a découvert leur don. "

- Je ne pense pas que tu sois dépendant … besoin réellement. "

Galab’ câlinait sa jument sans savoir ce que la jeune fille pensait

- Avant ... par rapport à ici, c'est le jour et la nuit. "

- Laisse lui le temps de s’habituer elle reviendra sûrement vers toi après ou sinon il ne te resteras plus qu’à la reconquérir et ça peut être bien aussi ça vous permettrez de vous retrouver et de vous redécouvrir

Galab’ lui sourit amicalement se voulant rassurant mais il savait que si la jument aimé vraiment cette nouvelle liberté la tache ne serait pas aisé pour Elena toute fois il n’allait pas le lui dire.

" - Sinon, tu vis seul ? … découvert leur don. "

- Mes parents on acheté une petite maison à l’écart de la ville mais j’y vis en effet seul ce qui est probablement mieux d’ailleurs le calme c’est bien pour le mal de tête.

Il était sociable et la vie de famille lui manquait souvent mais pour le moment il devait y renoncer et ce n’était pas par plaisir là encore. Il sourit à la jeune fille regardant le ciel c’est vrais que pour ceux qui était les premiers dans les familles la majorité du temps ils subissaient l’exclusion et il faisait partit de ceux qui en avait payé les frais. Il trouvait qu’Elena avait de la chance d’avoir garder sa mère mais il ne voulait en même temps pas penser ça puisqu’il ne savait absolument pas comment sa mère se comportait avec elle dans certains qu’à l’exclusion totale pouvait-être mieux.

‘‘ Elena comment ta mère à réagit face à ton pouvoir ? enfin si ce n’est pas trop indiscret ’’

Il lui sourit il ne voulait pas se montrer trop curieux mais il aimerait un peu savoir pour se faire une idée de cette femme qu’il ne connaissait pas mais qui avait un place importante dans la vie de la jeune fille qui l’accompagné, et pour mieux connaître Elena il lui fallait un minimum d’information sur la mère de celle-ci.

" - Laisse-lui le temps [...] de vous retrouver et de vous redécouvrir.
- Tu as sûrement raison.. "

Elena lui rendit son sourire, un sourire rassurant et amical. Les dires de Galabriel l'avait rassurée, rien n'était perdu au contraire, elle voyait les choses sous un autre angle cette fois. Et puis Nirvana n'était pas une inconnue non plus, il leur arrivait toujours d'avoir des moments de complicité, où la jument cherche les câlins de sa propriétaire.

" - Mes parents [...] c'est bien pour le mal de tête.
- J'imagine... "

Lena eut quand même de la peine pour le jeune homme, sa famille devait lui manquer... elle savait que la plupart des irradiés avaient coupé les ponts avec leur famille, elle trouvait ça triste... Le propre d'une famille, surtout de parents, est d'accepter leur enfant tel qu'il est ! L'amour inconditionnel d'une mère, ça existe aux Etats-Unis ?!

‘‘- Elena comment ta mère à réagit face à ton pouvoir ? enfin si ce n’est pas trop indiscret.
- Maintenant que tu ne peux plus lire dans ma tête, tu veux toujours tout savoir, tu y prends goût finalement hein ? ’’

Elena rit, elle disait cela pour le taquiner, il n'y avait rien de méchant là dedans. Une simple constatation amusante ! Puis la jeune fille se retourna vers le ciel en silence, se remémorant simplement ce moment là... elle n'y avait jamais repensé, car ça avait été le moment le plus douloureux de sa vie. Sur le lit d'hôpital, en apprenant que son frère était mort, et songeant qu'il fallait donner des explications à sa mère...

" - Au début, elle a pleuré. Mon père avait le même pouvoir que moi, c'est ça qui l'a tué quand j'étais petite. Et maintenant, l'histoire se répétait avec mon frère. Ma mère revoyait toutes ces années d'enfer. Sa réaction, ça a été la fuite. Elle voulait fuir la mer, tout simplement. Parce-que j'habitais sur la côte Australienne avant. Mais elle n'a jamais voulu me fuir moi, elle s'est occupée de moi comme une vraie mère. J'ai beaucoup de chance de l'avoir. "

Le murmure d'Elena s'éteignit en un souffle, puis la jeune fille se leva, éblouie par le soleil qui sortait des quelques nuages. Elle regarda l'horizon, cherchant de vue le troupeau. Il ne devait pas être loin, si Scarabée était là. Elle n'aurait pas quitté le troupeau à des kilomètres...

- Tu as sûrement raison.. "

Il fut content de la voir sourire à ce moment là il n’aimait pas voir les gens tristes il ne l’avait jamais vraiment supporté.

- Maintenant que tu ne peux plus lire dans ma tête, tu veux toujours tout savoir, tu y prends goût finalement hein ? ’’

Il fit une moue boudeuse il avait toujours était curieux et comme ça au moins il n’avait pas la sensation de violer l’intimité des gens il lui apprenaient les choses s’ils le voulaient.

" - Au début, … J'ai beaucoup de chance de l'avoir. "

- Ça rassures de voir qu’il y a encore des parents qui tiennent le coup et puis déjà elle connaissait notre existence grâce à ton père. Tu sais beaucoup jettent le pierre à ses parents qui nous abandonnes mais ça se comprend pour eux nos pouvoir son abominable parce qu’ils n’y son pas préparé parce qu’on leur à toujours dit que c’était impossible parce que c’est contre les lois de la physique avec du temps ils nous accepteraient sûrement seulement du temps on en pas tant que l’on ne se contrôle pas, nous on est obligé d’avancer et d’admettre ce qui nous arrives parce que c’est à nous que ça arrives eux ils n’y arrives souvent pas c’est trop gros d’un coup et le fait qu’on ne se contrôle nous rend dangereux pour eux, ils sont pas forcément méchant et c’est rarement pour nous blesser qu’ils nous rejettent c’est parce qu’ils on peur et qu’ils ne comprennent pas, au final c’est nous qui les rejetons.

Il se doutait de ce qu’elle cherchait mais il ne pouvait pas lui permettre de prendre Scarabée pour les retrouver la jument ne se laisserait pas monter, il vint la rejoindre.

- Tu veux qu’on aille les chercher ?

C’était rien d’autre qu’une proposition amicale comme ils risquait d’être quand même assez loin ça lui éviterait de marcher seule et puis il avait encore du temps à perdre avant d’aller travailler.

Galabriel eut l'air vexé après la taquinerie de la jeune fille, rho il était si susceptible... les mecs étaient tous pareils finalement ! A se vexer pour rien...! Non mais la curiosité n'était pas un vilain défaut, au contraire... il ne fallait jamais empêcher qui que ce soit de poser des questions ! Libre ensuite à chacun de répondre ou non... Mais tout le monde est libre d'essayer de comprendre ce qui l'entoure !

" - Ca rassure [...] au final c'est nous qui les rejetons.
- Oui, je suis d'accord. J'ai toujours pensé que c'était aussi difficile à vivre pour les parents que pour les enfants... C'est quelque chose d'effrayant quand même, ces pouvoirs, qui s'avèrent souvent dangereux. Nous on essaie de les renier, mais si on pouvait les fuir on le ferait. Eux le peuvent, c'est humain qu'il le fasse... du coup fuir ce pouvoir c'est aussi fuir celui qui le détient. On ne peut pas leur en vouloir pour ça... "

Elena commença à avancer vers le troupeau, lentement...

" - Tu veux qu’on aille les chercher ? "

La cavalière acquiesça sans regarder le jeune homme, elle était comme déconnectée de la réalité. Tout ce qui comptait pour elle n'était alors plus que Nirvana. Elle laissait ses jambes marcher pour elle au gré du vent, et finalement appela doucement le nom de sa jument. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et le cheval d'ébène arriva au pas, tête basse, chassant les mouches qui l'assaillaient avec son toupet et sa queue. Plus de manifestation de joie, peut-être que ça l'ennuyait de venir voir sa propriétaire ? Non, elle ne serait pas venue sinon... Peut-être alors qu'elle était simplement trop fatiguée pour hennir - ça fatiguait beaucoup cette chaleur pesante...

" - Coucou ma belle... "

Lena tendit sa main vers Nirvana, et elle vint se faire caresser. Elle lui grattouilla le chanfrein, ainsi que derrière les oreilles, la jument ronfla de plaisir. La jeune fille était heureuse d'être ici avec elle, et plus rien ne comptait plus pour elle à présent... Toujours dans une sorte de transe, elle sauta sur le dos noir et brillant, plaça ses fesses juste derrière le garrot, dans le creux rond du dos, et s'allongea sur l'encolure, enveloppant ses bras autour du poitrail de la jument.

Galabriel acquiesça soupirant il la suivit sans rien dire observant juste la jeune femme. Il observa aussi la jument venir à sa cavalière sans rien caressant toute fois les naseaux de Scarabée qui les avait suivit il sourit voyant la scène avant de s’éloigner tranquillement ce moment n’étaient qu’à elle et comme il commençait à travailler ce soir là il devait de toute façon reprenne la route de l’écurie pour penser ensuite la jument et ne pas être en retard. Il jeta un bref dernier regardant à Elena et Nirvana avant de remettre son filet à Scarabée et de repartir avec elle dans un tranquille petit trot sans plus leur jeter un regard il pensait maintenant à son travail qui ne l’enchantait guère mais pour payer la pension de Scarabée il n’avait pas le choix par chance il avait put dégotter ce boulot qui l’empêcherait de côtoyer des gens mais qui l’empêcherait de s’occuper de sa belle pendant la matinée ce qui par contre ne lui plaisait pas il était donc perdu dans ses pensées quand il arriva à l’écurie avec Scarabée.

Pendant les retrouvailles de Lena et Nirvana, Galabriel les regardait silencieusement et s'éloigna simplement. La jeune fille ne le vit s'éloigner qu'à ce moment et lui fit un signe de main teinté d'un sourire. Il partait d'humeur neutre, peut-être pas très enthousiaste à l'idée de faire ce qu'il devait. Pour sa part, Elena rayonnait et se redressa sur le dos de sa jument. Elle lui demanda le trot, qu'elle exécuta sans discuter et elle partit à travers les collines et les plateaux environnants, désireuse de faire une belle balade. Elle ne connaissait pas encore très bien la région mais se repérait assez bien par là. De plus, puisque son cheval n'avait aucun harnachement il saurait facilement revenir au bercail si jamais elle se perdait. Et puis elle lui faisait une confiance totale, même si sans aucun harnachement elle ne la maîtrisait pas totalement... elle se redressa vivement et la jument noire s'arrêta net. Elle serra les mollets et elle repartit au petit trot... si, tout de même, elle répondait bien... Elle était partie pour une exquise balade.

" - Allez en route ma belle ! "

Et doucement, Nirvana prit le galop. Elena fut tout d'abord surprise et tirée en avant, mais accompagna ainsi mieux les mouvements de la jument finalement. Son galop était d'un confort incomparable... Elle regarda le paysage immense qui s'étendait à perte de vue, ainsi que le ciel lumineux de cette fin d'après-midi. C'était certain ici, elle ne souffrirait jamais plus de son pouvoir.

[RP terminé, si tu veux tu peux maintenant en faire un avec Elina, parce-que moi je pars en vacances Wink

]

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