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 Ce temps qui fait désirer les plus impatients

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James William Henderson




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Dossier du cavalier
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MessageSujet: Ce temps qui fait désirer les plus impatients   Ce temps qui fait désirer les plus impatients Icon_minitime1Dim 20 Sep - 14:22


    Tension, stress, peur. La claustrophobie qui vibre à travers le hongre pie l'oblige à bander les muscles et à vouloir déguerpir rapidement face à cet homme qui l'effraie. Qu'est-ce donc que cette peau violacée à l'extrême dont des pans entiers virevoltent légèrement au rythme de la brise ? La métamorphose que subit le bipède est affreuse et effrayante, doublée de ce son étrange crachotant à chaque brassée d'air. Ce monstre qui s'approche et qui semble presque se noyer dans l'air a l'air tellement dangereux que le pie aimerait partir ; il tire, sent une pression qui augmente au fur et à mesure qu'il cherche plus vainement à partir et, pris davantage de panique, s'appuie sur les postérieurs pour multiplier ses forces.
    Enfin, la pression cède dans une cacophonie terrifiante et voilà le hongre galopant le couard entre les fesses jusqu'aux boxes. Il marche sur la corde flottante, perd l'équilibre mais se reprend tout en patinant sur la dalle de béton avant de se calmer, une fois seul dans le couloir à la porte de son box, le souffle encore court et haletant.

    La porte du box voisin s'ouvrit alors et James apparut dans la pénombre. Il aperçut le hongre pie qui fixait, les yeux vides, l'intérieur même de son repaire paillé ; sans attendre, l'homme s'approcha du cheval et l'appela d'une voix susurrante, rassurante, d'une main qui invite à faire confiance. Le hongre connaissait suffisamment bien cet individu que pour le croire ; il se laissa emmener dans son box bien qu'il n'avait aucun licol. Après un rapide aperçu du plat de la main sur la tête, les tendons, les pieds de ce cheval effrayé, James se rendit à l'extérieur pour aller à la rencontre du cavalier de ce pie apeuré.
    Le lieu fut facilement repérable. Tout d'abord, James fit la découverte du licol, dont l'attache était extrêmement tordue, au bout d'une fine corde arrachée. Une longe bien trop fine pour être une corde d'attaque - James voyait ce matériel chez certains randonneurs, mais plus particulièrement chez les fanatiques d'éthologie. Il ne tarda pas à comprendre toute la scène en apercevant le rond de longe : la porte était à moitié arrachée, le verrou supérieur ayant été explosé, et un bout de corde pendant encore à un vieux rondin de bois qui aurait dû céder à la place. Le sol avait été piétiné, la terre soulevée et labourée, tandis que des bâches carmin continuaient de voleter sur les barrières. Plus loin, sur le côté, un jeune homme courait de part et d'autre avec un nouveau licol et une longe, les joues rosies et le souffle haletant. Il fouillait rapidement du regard l'endroit en recherchant probablement le pie qui avait déguerpi.

      Heps ! Le pie complètement paniqué est rentré chez lui. Tu peux m'expliquer ce foutoir ?

    Loin de compatir aux craintes du jeune cavalier peu expérimenté, James ne se retint pas en remontrances. Les minutes plus tard, le garçon en tort partit d'un air penaud retrouver sa monture au box : certes, il n'aurait pas dû attacher son cheval au rond de longe et il ne devait pas manipuler les bâches face à lui.

    Les jours suivants n'améliorèrent pas le seuil de tolérance de James : nombre de cavaliers voulait avoir le rond de longe en état pour travailler en liberté. Or, si longer un cheval ou le travailler en longues rênes ne posaient pas trop de problèmes, le lâcher avec une porte démontée les dérangeait assez ; et si ce n'était parce qu'une autre piste n'était pas libre, le souci venait du fait que les autres manèges étaient trop grands pour pouvoir travailler correctement.
    Monstres sornettes que James auraient aimé faire ravaler aux serpents qui les sifflaient à ses oreilles. L'homme, cependant, se retint à chaque fois. Au bout de trois jours, il menaça à quiconque revenait le harceler avec cette porte cassée que cette dernière serait inutilisable encore plus longtemps.

    La porte resta une semaine ainsi, pendant tristement sur un seul verrou. Pour finir, James se décida à la réparer en constatant que la paix était plus ou moins revenue : il avait acheté trois verrous, avait enlevé l'ancien qui soutenait toute la porte depuis plus d'une semaine, et était en train de poster l'ultime quand il se félicita d'avoir choisi ces types de fermeture-ci. A présent, tous les adeptes de travail en liberté en milieu restreint pourrait revenir et utiliser une porte sûre, solide et dont l'ouverture était coulante au plaisir.
    Alors qu'il amenait de l'huile, il aperçut déjà quelqu'un s'approcher du rond de longe. James songea ironiquement en lui-même que cet espace devait être le meilleur investissement du ranch.
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Kaitlyne M. Booker

Kaitlyne M. Booker


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MessageSujet: Re: Ce temps qui fait désirer les plus impatients   Ce temps qui fait désirer les plus impatients Icon_minitime1Lun 21 Sep - 17:08

Kaitlyne s'était rendu dans le box de son bel hongre pour le panser, ayant dans l'esprit une séance de liberté.Elle avait appris de Marc, le palefrenier en chef, que quelqu'un avait sortit son pie sans son autorisation, et que ce dernier avait casser la porte du rond de longe. Elle avait voulut s'excuser au prêt de James Henderson mais il demeura introuvable tout au long de la semaine.

Elle entra donc dans le box de son danger public personnel pour commencer le pansage. Elle le bouchonna généreusement, privilégiant ainsi l'écoute, l'attention, et le bonheur du cheval.Celui-ci, pour une fois ne bougea pas, ayant les yeux mi-clos, soufflant doucement.Après avoir passé une heure a s'occuper de son cheval, Kate' passa un licou autour de l'encolure de l'hongre et ouvrit la porte du box.Elle posa sa main sur l'encolure du cheval, gardant un petit bout de longe entre ses doigts, et sortit avec le pie.

En arrivant le rond de longe, perdue dans ses penser, elle ne vit pas l'homme accroupi devant la porte du rond de longe.L'homme, était d'âge mur, brun, un corps que l'on pourrait qualifier d'athlétique.Il se tenait de profil et l'on pouvait apercevoir son regard sombre, mais doux, exprimant un message indéchiffrable.Une barbe de deux-trois jours s'étaler sur son visage, tanné par le soleil du Wyoming.Il semblait réfléchir, ou attendre quelques choses.

Katlyne s'arrête juste a temps pour pas que Sweet Love ne marche sur l'homme.Soudain la lumière se fit dans son esprit.Cet homme était James William Henderson.Elle baissa les yeux vers l'homme et essaya de dissimuler un sourire.Mais elle se rappela que James n'était surement pas là, pour admirer les fleurs, qu'il n'y avait pas, autour du rond de longe.La porte était réparée, et aucun son n'en sortait, ne grinçait, quand on l'ouvrait ou la fermer.Son sourire se figea et elle caressa doucement Sweet, qui commençait a s'impatienter.

Euh...Bonjour, excusez-moi...Je suis Kaitlyne Booker, et c'est mon cheval qui a casser la porte du rond de longe...J'en suis vraiment navré, il a été sortit alors que je n'avais pris aucune disposition pour qu'il soit travailler, hormis par moi-même.

L'hongre baissa la tête et souffla doucement dans le cou de l'homme comme pour confirmer les dires de la jeune femme.Il racla légèrement le sol d'un sabot et posa son nez sur l'épaule de l'homme.Kate' sourit interieurement devant l'audace de son pie envers l'homme, qui ne paraissait pas franchement sociable.
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