Robìn l. Fitzgerald
Messages : 67 Date d'inscription : 26/05/2009
Dossier du cavalier Âge: Ton pouvoir: Contrôle du pouvoir: (10/100)
| Sujet: Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme [...] • libre Ven 29 Mai - 18:13 | |
| •« Dans la nuit qui m'environne, dans les ténèbres qui m'enserrent, je loue les dieux qui me donnent une âme à la fois noble et fière. Prisonnier de ma situation, je ne veux pas me rebeller. Meurtri par les tribulations, je suis debout, bien que blessé. En ce lieu d'opprobre et de pleurs, je ne vois qu'horreur et ombres. Les années s'annoncent sombres mais je ne connaitrai pas la peur. Aussi étroit que soit le chemin, bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme ; je suis le maître de mon destin. Je suis le capitaine de mon âme. » Robìn fit de prononcer ces mot à mi-voix, et referma le bouquin qu'elle tenait entre ses mains. Il était poussièreux, sa reliure de cuir pourpre dénonçait son vieil âge, et les pages, jaunies, sentaient le renfermé. La jeune femme l'avait trouvé dans sa valise. Pourtant elle ne l'y avait pas mis. C'était ce livre qui avait bercé son enfance ; le favoris de sa mère. Elle lui avait lu un passage de cet oeuvre chaque soir durant plus de onze ans. Ce livre, elle ne l'avait plus revu depuis sa mort. Elle l'avait toujours sur elle, dans son sac, dans une poche, ou encore - et surtout - dans sa main. Cette pensée fit serrer le coeur de la jolie brune. Que pouvait-elle faire avec ce bouquin, et pourquoi ne l'avait-elle pas tout simplement jeté lorsqu'elle l'avait remarqué en défaisant ses bagages. Il n'y avait qu'un coupable possible : Jules. Son frère avait toujours été très proche de leur mère, et Robìn pennait imaginer les efforts qu'avait dû faire son aîné pour se séparer de cet ouvrage, si important à ses yeux. Peut-être était-ce la raison pour laquelle Robìn le lisait à l'instant. Ses doigts carressaient le papier abîmé machinalement, sentant - non, ressentant - le grain épais des feuilles, l'odeur désagréable du grenier embrouillant son esprit brisé. Ses yeux, portés sur les caractères négligemment imprimés, traduisant là encore l'ancienneté du bouquin, se figèrent sur une vieille tâche qui avait fait couleur l'encre de quelques lettres. Une goutte d'eau. Peut-être une larme. Le boût de son index glissa jusqu'au demi-mot dégradé, et ses yeux se fermèrent. Une boule désagréable se logea dans sa gorge ; elle sentait que le chagrin refaisait surface. Satané tristesse! Ne disparaîtrait-elle donc jamais? Robìn soupira enfin.
•Les sons de son environnement, qu'elle avait jusqu'alors totalement oublié, refirent surface. Elle se trouvait dans un café, c'était quelque chose dont elle était certaine. Les éclats de voix graves d'hommes - sans doute un peu rustres - s'élevaient pour attirer l'attention. Elle ne cherchait pas à assembler les mots de la blagues que l'un d'eux venait de sortir, ne voulant pas même en comprendre le sens tant elle lui semblait d'hors et déjà incroyablement stupide. La jeune brune percevait, derrière le vacarme des grosses voix, deux, peut-être trois sifflement, à peine des couinements, aussi aigues que des bruissements de souris. C'était plus discret, moins abrutissant, mais plus sournois et acerbe. Elle ne voulait pas non plus essayer de comprendre les persifflements de celles qu'elle voyait déjà comme deux (ou trois) vieilles chouettes et dégarnies au regard hostile et au chignon assez serré pour tendre le visage pourtant ridé par les froncements de sourcils sévères dont elles avaient dû abuser durant leur misérable? vie. Robìn chercha plus attentivement, tentant de trouver quelque chose de plus interessant à écouter. Mieux valait écouter une conversation, qu'importait le sujet, plutôt que d'écouter son coeur se rebeller tandis que la vague de chagrin qu'elle tentait d'étouffer tentait un come-back. Ce fut alors que, prise d'une pulsion soudaine - qu'elle regretterait sans doute quelques secondes plus tard -, elle saisit le bras de la personne qu'elle entendit passer près de la chaise sur laquelle elle était assise. Sa main s'agrippait fermement à ce membre, et Robìn rouvrit ses yeux, pour mieux pouvoir faire asseoir brusquement cet inconnu sur la chaise qui se trouvait face à elle. La brunette toisa l'individu fixement, sourcils froncés, avant de prononcer, sur un ton catégorique : " Distrayez-moi. " Enfin, elle comprit ce qu'elle venait de faire. Asseoir aussi violemment quelqu'un sur une chaise, sans connaître la personne - qui, entre nous, n'a rien demandé x) - n'était pas quelque chose qu'elle avait l'habitude de faire. Mais elle devait agir, sinon, elle risquait d'imploser. " ...s'il vous plait? " | |
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Galabriel Heith
Messages : 102 Date d'inscription : 08/06/2009
Dossier du cavalier Âge: Ton pouvoir: Contrôle du pouvoir: (20/100)
| Sujet: Re: Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme [...] • libre Mer 10 Juin - 15:40 | |
| Galabriel avait dit au revoir à sa belle monture en début de journée elle avait dût partir avant lui, celui-ci devant aller voir son médecin pour obtenir les précieuses pilule qui lui permettaient encore de rester à peut près sain d’esprit car s’il entendait toujours les voix c’était moins fort et ça lui évitait aussi de se taper la tête contre les murs à cause de la douleur.
Comme toujours le vieil homme lui avait rappelé qu’il était risqué de prendre des médicaments aussi fort mais Briel ne l’écoutait pas il avait depuis longtemps outrepasser la dose de l’ordonnance car il le savait c’était ça ou la camisole et il ne pourrait pas vivre enfermé dans un asile.
Il avait donc prit la route paisiblement avec avoir avaler les précieuse gélules, mais comme il n’avait jamais de chance il fallut qu’il se perde il arriva bien en ville et put repérer la bibliothèque où il devait travailler à partir de maintenant mais impossible de trouver la route qui devait le conduire au prés de Scarabée rien à faire il avait eut beau tourner un moment impossible de mettre la main dessus, il s’était donc résigné à retourner en ville demander son chemin il c’était donc garer sur une placette et avait retirer son casque avant de se diriger vers le café qui se trouvait à proximité il se diriger vers le bar quand quelqu’un le prit par le bras il se retourna vers la jeune femme qui le fit d’ailleurs s’asseoir violemment sur sa chaise il fronça les sourcils il n’aimait pas ça.
" Distrayez-moi. "
La distraire ? c’était quoi se plan de m**** qui c’était et que lui voulait-elle ? il avait l’aire surpris et particulièrement étonné qu’on lui demande une tel chose mais il en était tout bonnement hors de question. Il voulut se relever quand elle parla à nouveau
" ...s'il vous plait? "
Il se demanda un instant si elle n’était pas à moitié folle c’est ce qui stoppa son mouvement, il la dévisagea perplexe un instant avant de soupirer et de se frotter les yeux.
« Votre mère ne vous a t-elle jamais dit que c’était dangereux d’aborder les inconnus ainsi ? »
Il soupira à nouveau observant la jeune femme à ses yeux elle jurait un peu avec le décors il y avait dans le café trois vieille commère, des hommes plutôt rustre et le cafetier n’était plus de première fraîcheur, pas à dire elle fait tache elle n’allait pas avec le décors de plus les effets de ses pilules commencer à s’estomper et un douleur lancinante commencer à réapparaître. Il soupira fixant son regard dans le sien
« De plus je ne penses pas que ce soit une bonne idée j’ai d’autre chose à faire » | |
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